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La Bûche de Noël

Vanille, chocolat ou praliné ?…

Au XIIème siècle, la bûche de Noël ne se mangeait pas et n’était autre qu’une vraie bûche de bois que l’on coupait avant les fêtes. Durant la dernière heure du jour, les chrétiens allaient allumer des brindilles aux cierges des églises, en l’honneur de Jésus. Un prêtre les bénissait et le père de famille, accompagné de ses enfants, allait ensuite récupérer les restes de la bûche de l’année précédente et l’allumaient à l’aide de ces tisons tout neufs.

Les restes étaient conservés toute l’année puis remis au feu l’année suivante avec la nouvelle bûche.
Cette action symbolisait le cycle de la vie, le temps sans cesse renouvelé. Les cendres avaient, dit-on, la propriété de protéger la maison de la foudre et des pouvoirs maléfiques du diable. Cette tradition aurait perduré jusqu’à la fin du XIXème siècle.

La disparition de cette coutume coïncide avec celle des très grandes cheminées, remplacées progressivement par des poêles de fonte puis plus tard par le chauffage. Une petite bûche de bois se substitua ainsi peu à peu à la tradition de la grosse bûche. Parfois, la petite bûche était rehaussée de chandelles et de verdure, creusée pour contenir des friandises, et placée au centre de la table comme décoration de Noël.

Quant au succulent gâteau roulé décoré de feuilles de houx et de roses en sucre, il remonterait au XIXème siècle et se serait fortement popularisé après la Libération, dans les années 1945-1950. Sa date de naissance exacte reste sujette à débat et varie selon les sources. Plusieurs pâtissiers s’en disputeraient la paternité : en fait, ils auraient juste eu l’idée en même temps d’un roulé qui ressemble à une bûche !

  • Buche

La tradition veut qu’une bûche de Noël soit réalisée à base de crème au beurre, mais depuis plusieurs années, la tendance de « l’allégé » a gagné du terrain, et la bûche se décline aujourd’hui glacée ou avec peu de beurre.

La vraie recette de la bûche de Noël est le fruit d’un mélange d’ingrédients simples, ce qui contrastait avec d’autres desserts européens très riches en ingrédients : les « mince pies » ou le pudding au Royaume-Uni, le « Christstollen » en Allemagne ou le « Panettone » en Italie. Le raisin sec, denrée qui se conserve très bien, était souvent intégré aux préparations alimentaires. C’était l’annonce d’un avenir prospère, les fruits secs étant symboles de fertilité. Il est donc de coutume de multiplier les mets à Noël, car « l’abondance promet l’abondance ».

Pour déguster d’autres spécialités de la période de l’Avent, n’hésitez pas à rendre visite à nos artisans présents au Marché des Gourmandises ce week-end.

Que fallait-il trouver ce 21 décembre ?

Quel est l’ingrédient de base de la recette traditionnelle de la bûche de Noël

La crème au beurre